La Belgique figure dans le top 3 des destinations les plus attractives d’Europe en termes de développement d’activités de transport. Il s’agit d’un secteur qui constitue non seulement l’épine dorsale de notre économie et de notre prospérité, mais qui continuera de se développer à l’avenir à mesure que la demande de transport de marchandises augmente.
Afin de pouvoir faire face à la croissance future* et réaliser les objectifs climatiques ambitieux auxquels la Belgique a souscrit, une approche intégrée et équilibrée intégrant les différents modes de transport est nécessaire. Cette approche intégrée doit permettre une utilisation optimale de chaque mode de transport distinct. L’ensemble du secteur de la logistique doit désormais, en collaboration avec les autorités compétentes, opérer des changements radicaux afin de parvenir à une répartition modale optimale des flux de transport.
* Le Bureau du plan prévoit une augmentation
du transport de marchandises de 26 % d’ici 2040 !
Le gouvernement a pour objectif de « doubler le volume de transport par le rail d’ici 2030 », soit une évolution de 7 milliards à 14 milliards de tonnes-km. Cela permettra d’éviter 42.000 camions en plus sur nos routes vers 2030 et l’émission de 1,5 million de tonnes de CO2 par an.
Le « Rail Roadmap 2030 » décrit les développements nécessaires pour transformer le transport des marchandises par le rail, rendre ce dernier plus attractif pour l’industrie et concrétiser ainsi l’ambition de doubler le volume transporté. Il découle d’une consultation intensive entre toutes les parties prenantes : l’industrie/les chargeurs, les entreprises ferroviaires, les employeurs, les universitaires, le gestionnaire d’infrastructure et les différentes autorités administratives et politiques.
Ce document décrit ce qui est attendu de tous les acteurs impliqués au cours des années à venir. De quelle transformation doivent-ils faire l’objet et quelle action doivent-ils entreprendre ? À ce titre, la collaboration est cruciale, car les défis sont aussi nombreux que variés.
Ensemble, tous les acteurs peuvent relever le défi du changement climatique. Ensemble, ils peuvent atteindre l’objectif fixé de doubler le volume de transport de marchandises par le rail.
L’annexe « Pistes de réflexion pour la mise en œuvre » comprend également des informations détaillées sur certains éléments de cette feuille de route, présentées sous la forme de fiches. Il s’agit de documents qui résument les discussions des différents groupes de travail et comportent des informations plus techniques ou plus détaillées pouvant servir d’inspiration pour la mise en œuvre de la feuille de route.
Le Rail Roadmap 2030 est le résultat d’une consultation intensive entre tous les acteurs et de la contribution de groupes d’experts. Au cours des 12 derniers mois, des experts des secteurs de la logistique et du transport et des opérateurs ferroviaires ont examiné une multitude d’aspects stratégiques et techniques. Ici vous trouverez des présentations pertinentes.
Le mouvement environnemental est heureux du regain d’intérêt pour le transport ferroviaire, l’un des modes de transport les plus respectueux du climat et de l’environnement.
Le transport routier est l’une des principales sources d’émission de gaz à effet de serre. Le transport de marchandises par le rail peut contribuer à inverser cette tendance et offre une multitude d’avantages : moins de particules fines, une meilleure qualité de l’air et une diminution des embouteillages. C’est la bonne voie pour l’avenir.
Nous ne pouvons sous-estimer l’importance du transport ferroviaire, pour l’industrie belge, mais également pour nos ambitions climatiques. Nous sommes satisfaits du Rail Roadmap 2030 qui réunit de nombreuses parties prenantes, indique Daan Schalck de NSP. Nous devrons, nous aussi, réaliser d’importants efforts pour contribuer davantage au succès du transport de marchandises par le rail.
Le port d’Anvers entend combiner croissance et objectifs environnementaux ambitieux, y compris dans le domaine de la mobilité. « Ce plan s’inscrit parfaitement dans notre ambition de doubler la part du transport ferroviaire dans le port d’Anvers au cours des prochaines années. Indique Jacques Vandermeiren, directeur général du port d’Anvers.
À l’aube du lancement du Rail Roadmap 2030, Hans Maertens évoque le premier train ayant vu le jour sur le continent européen. La Belgique doit retrouver le rôle de pionnier qu’elle avait dans le passé. La Rail Roadmap 2030 guide le secteur ferroviaire vers l’avenir.
Aujourd’hui à peine 7 à 10% du transport de marchandises passe par le train. Le gouvernement veut doubler la capacité du fret ferroviaire d’ici 2030. Pour y parvenir, voici le Rail Roadmap 2030, un plan pour atteindre l’objectif dans 10 ans.
Procter & Gamble, l’un des leaders mondiaux des produits de consommation, fait de gros efforts pour réduire de manière drastique son empreinte en matière de transport. Par exemple, ils veulent améliorer l’efficacité des transports de 50 % d’ici 2030 par rapport à 2020. Pour atteindre cet objectif, l’entreprise a élaboré un plan comportant 10 stratégies, dont l’une est la suivante : le transfert du transport par camion au transport par train et par bateau. Le réseau intermodal et son développement futur sont donc essentiels pour les ambitions climatiques de l’entreprise.
Le terminal Athus se concentre sur le transport de conteneurs entre les ports maritimes et le terminal, avec la livraison associée par camion jusqu’à la porte du client. Le plus grand opérateur de conteneurs ferroviaires intermodaux de Belgique souhaite étendre ses activités. Son business plan s’inscrit pleinement dans le cadre du développement prévu du transport ferroviaire en Belgique, mais suppose un certain nombre d’interventions…
Avec une part de marché de 75%, le transport routier est le n°1 des modes de transport classiques. Est-ce-que nous visons les 100% ? Philippe Degraef de FEBETRA : « Nous ne pouvons pas en ne voulons pas tout transporter. Les flux de marchandises sont tellement importants que, dans le paysage du transport, tous les modes et toutes les combinaisons de modes – tel que le rail et la route – ont leur place. »
Aujourd’hui à peine 7 à 10% du transport de marchandises passe par le train. Le gouvernement veut doubler la capacité du fret ferroviaire d’ici 203 …
Voir la vidéoLe rail doit devenir la colonne vertébrale de la mobilité des personnes, mais aussi des marchandises dans les prochaines années. Selon les dernièr …
Lire plusIl est temps d’être conséquent et de prendre des décisions. On ne parle pas de milliards d’euros, mais il faut investir maintenant. …
Lire plusUne vingtaine d’organisations (dont Infrabel et des fédérations sectorielles et patronales) ont présenté mardi leur «Rail roadmap 2 030», soit …
Lire plusLa demande de transport de marchandises ne fera qu’augmenter au cours des années à venir. Il faudra utiliser chaque mode de transport à son plein potentiel. Le secteur ferroviaire présente du potentiel de croissance, tant pour les courtes que pour les longues distances. Le développement de ce potentiel aura un impact positif sur l’économie belge et les objectifs en matière de climat. L’objectif de doubler le volume de marchandises transportées par le rail d’ici 2030 sous-entend la contribution de l’ensemble du secteur logistique.
Il s’agit donc d’une opération d’envergure qui requiert coordination et collaboration. La collaboration entre tous les acteurs (gestionnaire d’infrastructure, Service de Régulation, SPF, SSICF, entreprises ferroviaires, chargeurs, plates-formes multimodales, ports…), et plus particulièrement entre les différents modes de transport est essentielle. Cette collaboration doit permettre d’offrir aux clients une offre claire, flexible, transparente et traçable couvrant l’ensemble de la chaîne logistique.
En collaborant à la réalisation de la feuille de route, il est possible de doubler le volume de transport par le rail d’ici 2030. Let’s modal shift together !