Le mouvement environnemental est heureux du regain d’intérêt pour le transport ferroviaire, l’un des modes de transport les plus respectueux du climat et de l’environnement. 

Le transport routier est l’une des principales sources d’émission de gaz à effet de serre. Le transport de marchandises par le rail peut contribuer à inverser cette tendance et offre une multitude d’avantages : moins de particules fines, une meilleure qualité de l’air et une diminution des embouteillages. C’est la bonne voie pour l’avenir.

Nous ne pouvons sous-estimer l’importance du transport ferroviaire, pour l’industrie belge, mais également pour nos ambitions climatiques. Nous sommes satisfaits du Rail Roadmap 2030 qui réunit de nombreuses parties prenantes, indique Daan Schalck de NSP. Nous devrons, nous aussi, réaliser d’importants efforts pour contribuer davantage au succès du transport de marchandises par le rail.

Le port d’Anvers entend combiner croissance et objectifs environnementaux ambitieux, y compris dans le domaine de la mobilité. « Ce plan s’inscrit parfaitement dans notre ambition de doubler la part du transport ferroviaire dans le port d’Anvers au cours des prochaines années. Indique Jacques Vandermeiren, directeur général du port d’Anvers.

À l’aube du lancement du Rail Roadmap 2030, Hans Maertens évoque le premier train ayant vu le jour sur le continent européen. La Belgique doit retrouver le rôle de pionnier qu’elle avait dans le passé. La Rail Roadmap 2030 guide le secteur ferroviaire vers l’avenir.

Aujourd’hui à peine 7 à 10% du transport de marchandises passe par le train. Le gouvernement veut doubler la capacité du fret ferroviaire d’ici 2030. Pour y parvenir, voici le Rail Roadmap 2030, un plan pour atteindre l’objectif dans 10 ans.

Procter & Gamble, l’un des leaders mondiaux des produits de consommation, fait de gros efforts pour réduire de manière drastique son empreinte en matière de transport. Par exemple, ils veulent améliorer l’efficacité des transports de 50 % d’ici 2030 par rapport à 2020. Pour atteindre cet objectif, l’entreprise a élaboré un plan comportant 10 stratégies, dont l’une est la suivante : le transfert du transport par camion au transport par train et par bateau. Le réseau intermodal et son développement futur sont donc essentiels pour les ambitions climatiques de l’entreprise.

Le terminal Athus se concentre sur le transport de conteneurs entre les ports maritimes et le terminal, avec la livraison associée par camion jusqu’à la porte du client. Le plus grand opérateur de conteneurs ferroviaires intermodaux de Belgique souhaite étendre ses activités. Son business plan s’inscrit pleinement dans le cadre du développement prévu du transport ferroviaire en Belgique, mais suppose un certain nombre d’interventions…

Avec une part de marché de 75%, le transport routier est le n°1 des modes de transport classiques. Est-ce-que nous visons les 100% ? Philippe Degraef de FEBETRA : « Nous ne pouvons pas en ne voulons pas tout transporter. Les flux de marchandises sont tellement importants que, dans le paysage du transport, tous les modes et toutes les combinaisons de modes – tel que le rail et la route – ont leur place. »

Le secteur de la chimie et des sciences de la vie opèrent le modal shift depuis de nombreuses années. Yves Verschueren de essenscia : Notre secteur est l’un des principaux utilisateurs du rail en Belgique.

Olivier de Wasseige de l’UWE : « Le système de transport doit poursuivre sa trajectoire vers davantage de durabilité… » Tous les modes de transport sont concernés. Le fret ferroviaire, qui, par nature, est un mode de transport qui répond aux enjeux du réchauffement climatique, doit poursuivre son développement pour prendre sa part des augmentations attendues des volumes de marchandises transportées.